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Retours sur la "Visite chantée & poétique du Musée Guillaume Apollinaire, à Stavelot

par Fanchon DAEMERS", ce 24 novembre 2024,

organisée par l'Association Internationale des Amis de Guillaume Apollinaire.

LE MUSÉE CHANTANT

Fanchon, pour te remercier de ta prestation au musée Apollinaire ce dimanche d'automne.

C'était une bonne idée de parcourir le musée par étape, chacune expliquée avec des mots simples qui font 'vrai'. L'esprit de Guillaume planait dans les racines du texte, son désir d'aller à la rencontre des 'locaux' pour écouter leurs 'petites' histoires, leurs contes ou leurs légendes, 's'imprégner' pour restituer. Quelque part, ce fut la voix du peuple sublimée par celle du poète et suggérée en chansons 'populaires' alternant une voix douce et une voix de 'cuivre' créant un rythme parfois intime et parfois éclatant (la lune et le soleil (ça c'est mon ressenti)).

Merci, pour ce bon moment.

André Galère

(Administrateur au sein du Conseil d'Administration de l'Association Internationale des Amis de Guillaume Apollinaire​)

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Guiliôme Apolinère, Alcols (Alcools de Guillaume Apollinaire traduit en wallon par André Galère – édition bilingue).

 

André Galère est, entre autres, l'auteur de la traduction en wallon d'Alcools. Il a aussi réalisé des spectacles sur Guillaume Apollinaire dont Apollinaire Aimant. Passionné de poésie, André Galère a donné des spectacles autour de nombreux auteurs dont Queneau, Norge, Cocteau, ..., spectacles poétiques en français, en wallon et en allemand.

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LA PERSONNALITÉ COMME TRANSMETTEUR ENTRE LES DISCIPLINES 

Le 24 nov 2024, à l'issue d'une réunion du conseil d'administration de l'Association Internationale des Amis de Guillaume Apollinaire, la chanteuse Fanchon Daemers donnait une représentation au musée Apollinaire à Stavelot où le public était convié à une visite guidée poétique et chantée.

En compagnie des visiteurs du musée, après une brève introduction suivie d’une évocation du séjour stavelotain du Poète, 19 ans à la fin de l'été 1899, Fanchon Daemers a parcouru l'exposition structurée de manière biographique, présentant et donnant à entendre chansons et distiques français mentionnés par le poète dans les œuvres exposées ainsi qu'à différentes périodes de sa vie.

La fougue de la chanteuse, son inter­pré­tation ex­pres­sive et a cappella des chan­sons, entrèrent en résonance avec l’ambiance émanant de la collection d'auto­graphes et d'images, avec l’esprit d’un terroir et de citoyens représentés dans le musée de la petite ville où Apolli­naire a vécu une phase courte mais dé­cisive de sa jeunesse :

Tout cela ensemble a laissé la profonde impres­sion d'une rencontre presque person­nel­le avec le poète, d’un festival où dans le chant les arts se trouvaient unifiés, dimension d’unité si souvent recherchée. C’est la person­nalité de Fanchon Daemers qui rendit possible et crédible cette har­mo­nie intéri­eu­re offerte et transmise à son auditoire.

Revenons à notre séminaire. L'interaction de la cos­mo­­­­logie scientifique avec la lit­té­rature dans toutes les possibilités de transition dis­­cutées de manière compa­ra­tive dans le séminaire et leur success story jusqu'au XIXe siècle, n'est pas un succès infaillible. La transmission n’est pas activée automati­que­ment. Compte tenu de l'é­nor­me inertie réductionniste de la cosmologie exacte, mê­­­me à notre époque de sa grande confusion, il ne faut pas s'at­tendre à ce que les sci­enti­fi­ques se frayent un chemin à travers la littéra­ture poétique euro­péenne livre par livre jusqu'à ce qu'ils trouvent quelque chose qui les soutient dans un modèle. Il faudrait les ac­qué­rir sous la forme d'un en­vi­ronnement actif - et c'est probablement la plus gran­de difficulté – que celui-ci soit trans­féré d'une personnalité d'é­criv­ain à une au­tre de spécialiste des sciences natu­rel­les. Est-ce que cela serait ré­servé à un grou­pe d'élite d'écrivains et de scientifiques, comme les professeurs émérites ou ceux qui ont reçu le prix Nobel ? Pas ex­clu­si­vement ! Quiconque, comme les Apol­linariens et hier Fanchon Daemers pour Apollinaire, également ceux qui, en tant qu'é­cri­vain et sci­entifique, ont dans leur cœur l'en­­thou­siasme pour l'ac­crois­se­ment de la connaissance et la beauté de la vérité, devraient au moins vou­loir et peut-être aussi pouvoir le faire.

Texte de Kurt Roessler (Président d’honneur de l’Association Internationale des Amis de Guillaume Apollinaire et organisateur de séminaires) pour les comptes rendus du séminaire Enfants du Big Bang – Cosmologie poétique, 1–3 sep­tem­­bre 2024, Centre de Phy­sique de Bad Honnef, Allemagne, parution en préparation.

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Guillaume Apollinaire habita à Bad Honnef lors de l'année qu'il passa en Allemagne (1901-1902) où il fût précepteur de Gabrielle, la fille de la vicomtesse de Milhau. C'est durant ce voyage que Guillaume tombera amoureux d'Annie Playden, la gouvernante anglaise engagée par la famille. Annie Playden qui inspira à Apollinaire plusieurs poèmes dont la Chanson du mal-aimé.

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Chercheur apollinarien passionné,​ astrophysicochimiste​ au centre de recherches de Jülich (FZ), université de Münster (Chimie dans l’espace – le chemin vers les éléments constitutifs de la vie), professeur à la retraite et organisateur des Bad Honnefer Winterseminare zur kosmischen Evolution ​depuis 1995​, Kurt Roessler​ est l'auteur, à ce jour, de 108 publications apollinariennes (livres, articles (cours), petites notices imprimées etc.) depuis 1986.  Des publications, en allemand et en français, qui ont apporté nombre d'éclaircissements autour du séjour d'Apollinaire en Allemagne : les traces, l'impact que ce voyage a eu dans l'oeuvre du Poète et sa rencontre avec Annie Playden.

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